Start-ups et grands groupes ont chacun besoin l’un de l’autre. De manière caricaturale,
« quand la start-up a des idées, le grand groupe a du pétrole ! »
Pour le grand groupe, aller vers les start-ups, c’est aller chercher des idées nouvelles, celles qui feront le business de demain. C’est aussi aller chercher l’agilité et la souplesse qu’il n’a plus.
De son côté, la start-up manque bien souvent de ressources financières et des références qui en feront une entreprise considérée comme fiable. En s’adossant à un grand groupe, la start-up va tout d’abord recueillir une première référence, ensuite, elle va pouvoir profiter d’une rentrée financière qui va lui permettre de financer son démarrage, voire parfois d’assurer un début de pérennité financière.
Une convergence d’intérêts donc, mais des points de vue divergents liés : à une vision différente de la maturité d’une innovation, de la gestion de la confidentialité ou de la propriété intellectuelle, à une méconnaissance des contraintes et des organisations respectives, à une différence de culture, à une perception différente de la valeur du temps…
A l’occasion d’une conférence-débat organisée par Montpellier Prospectives, j’ai eu l’occasion d’échanger sur la situation et les solutions aux difficultés à nouer des collaborations entre start-up et grands groupes, puis à les gérer.
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Voici la présentation qui a servi de support à mon intervention pour ouvrir le débat avec :
- Frédéric SALLES, Président de Matooma
- Giovanni UNGARO, Directeur assistance à l’autonomie du groupe Legrand
- Hervé TURCHI, Président d’Alci
- Pierre AMOUROUX, Coordinateur des programmes scientifiques, Groupe Limagrain
- Stéphane BONNASSIES, Directeur du Centre Technologique de Montpellier Schlumberger
et la salle, sous l’animation de François JEANNE, journaliste et animateur de L’Atelier.